TEST SCIO


Article dans Psychologies Magazine de Février 2016

J’ai testé un appareil de biofeedback

Des électrodes, un écran d’ordinateur, des graphiques… Notre journaliste, Odile Chabrillac, a confié son corps au Scio, une machine destinée à diagnostiquer les défaillances de l’organisme et à rééquilibrer ce dernier.

« Sitôt arrivée dans le cabinet du praticien en biofeedback qui utilise le Scio, l’un des appareils de médecine quantique dont on parle le plus en ce moment, me voilà assise confortablement et harnachée d’électrodes aux chevilles, aux poignets et sur le front.
Face à moi, un mur blanc sur lequel est projeté un écran d’ordinateur rempli d’informations et de graphiques. Adrian M., le thérapeute, me soumet d’abord à un questionnaire sur mon âge, mes habitudes d’hygiène de vie, les maladies et opérations passées, mon niveau de stress… Puis, pendant trois minutes, je suis priée de rester la plus détendue possible, car cette machine va envoyer des milliers d’infirmes fréquences dans mon organisme – plus de dix mille !–, comme autant de questions auxquelles chacune de mes cellules et chacun de mes organes devront répondre.
Je ne sens rien, juste de légers picotements…

Le Scio fait un point très complet, physiologique et émotionnel.
Il affiche d’abord des chiffres sur l’énergie, l’hydratation, la pression sanguine, l’oxygénation, le pH, la vitalité et les échanges cellulaires, la capacité de régénération de mon organisme…
L’ensemble est plutôt bon, voire très bon. Ouf !
En revanche, il relève que je suis légèrement intoxiquée par certains produits, le chlore en particulier, et que mon niveau de stress est bien trop important.
Le thérapeute me montre les graphiques et m’explique que le stress peut avoir un impact sur ma thyroïde, mon système endocrinien, et sur certains lobes cérébraux, avec un risque de maladie d’Alzheimer. Car cette machine évalue aussi les problèmes potentiels de chaque individu.

Adrian M. me rassure : les appareils quantiques sont fondés sur les probabilités, non sur des certitudes absolues : « C’est comme la météo, m’explique-t-il, si l’on nous annonce de la pluie, mieux vaut prendre un parapluie, mais cela ne veut pas dire qu’il pleuvra ! »
Pendant près d’une heure, la machine va procéder au traitement, en renvoyant des fréquences justes pour corriger celles qui sont faussées. En somme, elle donne au corps les bonnes réponses aux questions qu’elle a posées. Là encore, je ne sens rien. La séance dure une heure et demie.

Conclusion : si mon mode de vie est plutôt sain, je suis capable de m’empoisonner l’existence, au sens littéral du terme, avec mes « prises de tête ». Voilà ce qui est étonnant ici : cet appareil tient autant compte des facteurs physiologiques et biologiques que de mes émotions, de mon état d’esprit mental et moral, de certains problèmes psychologiques.
La fin de la séance se conclut par quelques conseils supplémentaires : boire davantage, bouger, pratiquer le yoga si je peux, rythmer mon mode de vie en fonction de la saison.
Le Scio suggère une cure phytothérapie précise par exemple pour optimiser mon état corporel, mon mental et mon énergie.
Sortie de la séance enthousiaste et détendue, je me suis sentie épuisée tout l’après-midi et me réveillerai le lendemain matin légèrement courbaturée. Rendez-vous a été pris pour vérifier si mes efforts auront déjà eu un véritable impact sur mon corps et mon esprit. »